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Le Syndrome du week-end

La question

Depuis plusieurs années, je souffre d’un sentiment de très profond ennui durant le week-end.J’ai plein d’envies mais je ne me sens pas d’attaque et passée la grasse matinée et la sieste de midi, le reste de la journée me semble morne et triste. Que me conseillez-vous ?

Le proverbe du sage Nô-Mi

L'être humain est comme une horloge: si tu ounlies de la remonter, un jour elle s'arrête!

 

La réponse du psy

Beaucoup de gens souffrent de cette sorte de “syndrome du week-end”. Notre rythme de vie s’imprègne fortement du stress de la semaine, avec son cortège d’impératifs et d’obligations. Notre corps adapte son “rythme biologique” à nos horaires serrés et même si nous nous sentons fatigués, nous ne pouvons pas nous arrêter. Lorsqu’arrive le week-end, nous pouvons enfin soufler et, dans notre esprit, nous imaginons toute cette liberté que nous allons pouvoir modeler au gré de notre fantaisie. Mais c’est sans compter l’état de nos “batteries” qui ont besoin de se recharger et sont incapables de nous fournir toute l’énergie dont nous aurions alors besoin. Cette situation nous met dans un état de frustration : enfin libres de nos mouvements, nous n’avons pas la disponibilité pour en profiter... En fait, le week-end nécessite une certaine préparation, pendant la semaine déjà. Etablissez donc à l’avance et par écrit une liste des choses que vous aimeriez faire et notez brièvement comment les réaliser (partir en train, en voiture, à pied, quand, comment, où, etc...). En fonction de ce “programme” essayez, autant que possible, de vous ménager durant la semaine. Réservez le vendredi soir et couchez-vous de bonheur, de sorte à récupérer au maximum pour le lendemain. L’erreur c’est de croire que nous allons pouvoir “improviser” en l’absence de contraintes horaires externes. Mais seul une bonne planification vous ouvrira réellement les portes de la liberté, l’espace d’un week-end fructuex, diversifié et... reposant.